Cette vérité est aussi évidente que Avant de tomber je suis debout ! Sous prétexte que vous allez trébucher un jour, faut-il agir avec vous comme si vous étiez déjà par terre ? C’est une réflexion du même ordre qui a été menée à propos des soins palliatifs : ne pas considérer le patient comme un futur mort mais comme un être encore vivant, avec des envies, des souffrances à calmer, des peurs à écouter. Un service de soins palliatifs n’est pas un mouroir mais un lieu d’accompagnement vers une fin de vie aussi digne que possible.
La question de la fin de vie reste un sujet tabou, qu’elle soit « programmée » par une maladie incurable ou « naturelle ». L’accompagnement psychologique du patient et de ses proches est un des rôles de l’équipe soignante au sein du service de soins palliatifs. L’autre étant bien sûr de soulager au maximum les douleurs physiques, quand la visée thérapeutique doit être abandonnée, car inefficace. Travailler dans un tel service est un engagement fort de la part du personnel et se fait souvent sur la base du volontariat.
Le 2 février 2016 une loi était promulguée en faveur des malades en fin de vie qui dit que « toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté ». Dans le même temps, était créé le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Ce dernier vient de publier l’Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France, qui fait une photographie de la situation actuelle sur l’ensemble du territoire national puis par région. Même si la situation tend à s’améliorer et que les chiffres sont en nette hausse, seuls 31% des établissements hospitaliers en France disposent de Lits identifiés en soins palliatifs (LISP), soit environ 5OOO lits. C’est encore peu et ça ne permet pas d’accueillir les patients éligibles, qui font la demande pour intégrer un tel service.
L’équipement de ces services est important et notamment pour les patients souffrant de scléroses dont le corps ne répond plus. Le Latera est le lit le plus adapté à ces services. Comme tous les lits de soins, il permet les positions classiques (relève-buste, position fauteuil…) mais son plus c’est la latéralisation du plan de couchage. Manipuler un patient, le retourner pour la toilette ou pour un soin se fait en douceur. Moins de pression sur les corps déjà douloureux, plus besoin de tirer ni de pousser. L’avantage est double car la latéralisation réduit aussi l’effort physique nécessaire pour les soignants. Disponible dans une version hospitalière et dans une version plus hôtelière, le Latera peut intégrer des services de soins palliatifs à l’hôpital comme en EHPAD.